Les directives anticipées

Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite, appelée « directives anticipées », afin de préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ces directives doivent valoir dans l’hypothèse où elle ne serait pas, à ce moment-là, en capacité d’exprimer sa volonté.

À noter : on considère qu’une personne est « en fin de vie » lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale.

Face à un patient en incapacité d’exprimer ses volontés, le médecin est tenu de chercher à savoir si des directives anticipées ont été rédigées. Elles lui permettent de connaître les souhaits du patient en matière de limitation ou d’arrêt des traitements alors en cours.

Toute personne majeure peut faire cette déclaration écrite. Les directives doivent être datées, signées et authentifiées par le nom, le prénom, la date et le lieu de naissance du patient (article R. 1111-17 du Code de la santé publique).

Pour être aidé dans la rédaction des directives anticipées :

Si le patient ne peut écrire mais qu’il peut exprimer sa volonté, il peut faire appel à deux témoins, dont la personne de confiance.

Informez votre médecin et vos proches de l’existence de ces directives anticipées, ainsi que de l’endroit où vous les conservez. Cette prudence permettra au médecin qui vous suit de les trouver et de les respecter.

Le document peut également être conservé par l’auteur lui-même ou par la personne de confiance, un membre de la famille ou encore un proche. Vous pouvez les enregistrer dans votre dossier médical partagé si vous en avez créé un à votre nom. Si vous ne disposez pas de dossier médical partagé, votre médecin peut, à votre demande, faire figurer dans le dossier médical, en annexe de ces directives, une attestation constatant que vous êtes en état d’exprimer librement votre volonté et qu’il vous a délivré toutes les informations nécessaires.

Mis à jour le 21 Oct. 2024